Créations au répertoire

Une chanson douce (2010)

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Floraisons (2011)

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Une chanson douce 

17 min

 Chorégraphie d’  Aurélie BERLAND

Interprétée par Claire MALCHROWICZ  et Pauline VAUTRIN

D’après le documentaire radiophonique

Dans l’ambulance (2),  de Claire Hauter, produit par ARTE Radio.com

« La folie c’est simplement la passion d’un autre qui n’est pas notre passion commune, simplement un rêve non partagé avec la communauté qui nous entoure…, la folie meurtrière est un cas particulier…mais toutes les autres folies, celles qui nous dérangent au quotidien… ce ne sont jamais que des aspirations ou des ressentis qui ne sont pas ceux que ressentent le commun des mortels…c’est bien réel les voix qu’il entend, c’est bien réel les menaces qu’il ressent, et c’est ça que nous ne comprenons pas, et je crois que c’est cet isolement qui le fait souffrir plus que tout le reste ». 

Une chanson douce, est un travail chorégraphique avec deux danseuses créé sur un reportage radiophonique qui donne à entendre une hospitalisation d’office. à l’écoute le duo défile un autre témoignage. Il questionne la lecture ou la sensation d’un comportement « anormal », la place et la possible coexistence entre plusieurs intimités et réalités, la manière d’accompagner par la danse l’écoute. 

Aurélie Berland poursuit après ses études d’histoire, une formation au Conservatoire des Arts et Métiers en Licence « coordonnateur de projets collectifs en insertion par la culture ».  Le projet   Une chanson douce  s’inscrit au croisement de ces deux domaines comme enquête artistique et sociale, dans une démarche où la forme et le processus chorégraphiques se construisent dans la  rencontre avec des témoignages d’acteurs sociaux au cœur de l’action, en « mission » de médiation, d’accompagnement.

Ces témoignages révèlent  leurs réalités de terrain, leurs pratiques  peu connues,  et ce que leurs engagements et leurs expériences ont de précieux et de contestable.

Dans ce projet  c’est la médiation entre deux ambulanciers et une vieille dame emmenée de force en hospitalisation d’office qui est présentée.

Dans la recherche chorégraphique il s’agit pour Aurélie Berland qu’une problématique sociale trouve une expression nourrie par l’imagination dans une forme hybride entre discours et gestes et implique  un processus de création  particulier.

CALENDRIER de la création et diffusion

* Mars- Juin 2010 création en partenariat avec l’association Frères Poussières, à Aubervilliers

* Première le 20 juin 2010 au Point Ephémère, dans le cadre du Goûter d’écoute d’Arte Radio

* invitée le 23 et 24 octobre 2010 au Festival MONC à Bergerac  http://monc20092010.free.fr/dotclear/index.php?post/2010/10/27/23-et-24.10.10-%22Une-chanson-douce%22

* le 15 janvier, Réalisation du film par  Marc Tesnière à Veules les roses

* Le 2 avril 2011, à l’Université libre de Bruxelles, Journée d’étude le corps dansant et l’intime

http://www.festivalinsideout.com/index.php?/les-pieces/une-chanson-douce/

* le 27 avril 2011, au Vent se lève, Paris 19

* Le 6 mai 2011, à Micadanses, CDC Paris réseau

Extrait filmé par Cyril Maginel : http://youtu.be/3TOkgJ_p2s8

* Le 4 et 5 juillet 2011 à  l’Artistic Factory de Carpentras

 * Le 17 décembre 2011 au Théâtre de la Girandole. Montreuil. Festival A pas de corps

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Floraisons

20 min

Chorégraphie et interprétation : Aurélie Berland

Musiques: Discours du 02/12/2008 de N.Sarkozy à Antony

Credo In Us (1942), John Cage

Saetas, Manuel Pena de Sevilla

Floraisons, un solo chorégraphique créé à partir du discours du 02/12/2008 de Nicolas Sarkozy à Antony

Quelle danse peut coexister à l’écoute de ce discours sans y être assujettie?

« La figure du fou apparaît à l’intersection de lignes de pouvoir et de savoir. Tour à tour le fou a été le représentant des forces chaotiques et destructrices du monde, l’insensé enfermé au milieu des libertins et des oisifs, le malade mental objet d’une psychologie. Successivement la folie acquiert une signification métaphysique, morale, médicale. Ces significations ne peuvent exister qu’à l’intérieur d’un régime particulier de pouvoir –savoir, de pratiques et de discours qui constituent le fou, recueillent ce qu’on le fait être, son corps rapporté de force à des espaces qui permettent sa manipulation et sa perception, sa parole rabattue sur un ensemble de discours qui décident de son sens, de sa valeur, de son destin. » Jean Philippe Cazier d’après L’Histoire de la folie de Foucault.

« En avril 1945, au tournant de son rejet de la foi chrétienne, Artaud résume dans une éclatante formule ce qui lie la « puissance d’écartèlement » de la croix et le décollement de l’image corporelle :

« il y a un état sans personne ni Dieu et qui est la douleur infuse d’une croix qui n’est pas l’être d’une croix mais sa puissance d’écartèlement, sans définition d’esprit, de personne ou de croix… Ce qui veut dire que pour être le corps qui a voulu se détacher du désir d’avoir corps, il a d’abord fallu se détacher du rêve et de l’image de son corps, mais il ne suffit pas de s’en détacher en esprit, il faut s’en détacher en corps » »

La Défiguration. Evelyne Grossman.

Calendrier de la création et diffusion :

27 avril 2011: création au Vent se lève, PARIS 19ème
15 octobre 2011 : Showcase4 au studio Keller PARIS 3ème

Résidence aux Laboratoires d’aubervilliers pour la création vidéo entre octobre et décembre 2011.

26 novembre 2011 : 6B, Last Minute Fiesta

13 Février 2012 : Théâtre Mouffetard

Vidéo intégrale filmée par Cyril Maginel :  https://youtu.be/n5LCSS5Sq5E