« Aurélie Berland danseuse contemporaine, interprète et chorégraphe, s’est formée à la notation Laban et l’enseigne. Elle travaille ainsi à la confluence des expériences de la danse, traversant l’écriture d’autres chorégraphes, créant ses propres chorégraphies tout en ayant une connaissance approfondie et une attirance pour les danses « oubliées » qui ont été pour la plupart des œuvres fondatrices de la danse moderne, dont elle s’inspire ou rend hommage dans ses propres créations.
Son travail établit un dialogue incessant, dynamique et créatif avec une gestuelle oubliée, aujourd’hui à contre-courant et qui incarne la danse d’où l’on vient. » Benjamin Silvestre
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Compagnie a été soutenue par : DRAC IDF, Adami, SACD, Centre National de la Danse de Pantin et Lyon, Micadanses, Le Collectif 12, L’Atelier de Paris, Théâtre de La Norville, CCN de Tours, Essieu du Batut…
Musiques : Automnales : Johannes Brahms, Arnold Schönberg, Paul Dessau, Peter Fischer, Franz Schubert, Paul Hindemith, Béla Bartók /Nu perdu : Alain Marchal /La Griffe : Seppuku, Marianne Faithfull et Keith Rowe
Recréation des costumes : Catherine Garnier et Cécile Flamand
Création lumière : Boris Molinié Régie son : Jean-François Domingues
Trois danses, trois visages, trois temps pour redécouvrir l’œuvre de Christine Gérard
Élève de Jacqueline Robinson (elle-même élève de Mary Wigman), Christine Gérard est l’auteure d’une quarantaine de pièces depuis la création de sa compagnie Arcor en 1974, et une pédagogue émérite, notamment en composition au CNSMDP pendant 22 ans.
La temporalité de ce projet est déterminée par sa disponibilité et sa générosité à témoigner de son travail et à le transmettre. La récente publication : Une parole libreen danse écrite avec la chercheuse en danse Mélanie Papin, en témoigne.
Dans la continuité du projet de la compagnie Gramma- :
Cette compilation de pièces du répertoire de Christine Gérard s’inscrit dans la continuité du projet de la compagnie Gramma- : mettre en mouvement la mémoire collective par la réactivation de traces chorégraphiques et inventer d’autres narrations chorégraphiques par la notation Laban.
Elle prolonge Les Statues meurent aussi, pièce créée en 2021 pour cinq danseuses, qui dessinait des lignes contrastées de la danse moderne allemande à partir de reconstructions de partitions Laban. Ainsi, ces recréations (Automnales, Nu perdu et La Griffe) représentent une nouvelle étape de recherche pour questionner la filiation de la danse moderne allemande dans le paysage chorégraphique français à la fin des années 1980 à travers le parcours, le témoignage et la présence de Christine Gérard.
Ce projet rassemble des danseuses contemporaines, élèves de Christine Gérard au CNSMDP nées dans les années 1980 : Anne-Sophie Lancelin, Claire Malchrowicz, Carole Quettier et Aurélie Berland.
Deux processus de reconstruction sont à l’oeuvre : par la transmission orale, directement par Christine Gérard pour Nu perdu à Carole Quettier et La Griffe (déjà reconstruite en 2009 par Anne-Sophie Lancelin) et par la transmission écrite, via l’écriture et la transmission de la partition d’Automnales par Aurélie Berland.
Cette création est une étape vers une création d’Aurélie Berland, L’une d’entre elles, quatre extraits de biographies dansées fictives de danseurs oeuvrant dans les années 1970 et début des années 1980 qui s’intéresse notamment à l’influence du travail d’Alwin Nikolaïs.
Production : Compagnie Gramma- /Coproduction : Micadanses Résidences : La Chaufferie (Compagnie DCA)/StudioD Emergence et Caisse des Dépôts, La Briqueterie CDCN, Micadanses, Centre Nationale de la Danse, La Fabrique de la danse, CCN Roubaix, Conservatoire Villejuif/DRAC IDF